🩐 Le Roi Du Rire Est Dans La Lune

Le12 juillet 2021 Ă  04:34:22 :Le 12 juillet 2021 - page 3 - Topic Donc on est allĂ© sur la LUNE avec ça ? :rire: :rire: :rire: du 12-07-2021 04:10:36 sur les forums de jeuxvideo.com Leroi du rire est dans la lune Il est venu se prĂ©senter avec son grand chapeau Ă  plumes Et ses habits tout rapiĂ©cĂ©s Qui met son manteau toujours Ă  l’envers Et son vieux chapeau toujours de Dansle catalogue des titres troyens, bien rĂ©pertoriĂ©s par A. Morin, c'est moins de 24 livrets sur 1389 qui relĂšvent du rire poissard ou burlesque, mais si l'on ouvre le compte Ă  la satire morale, Ă  celle des conditions sociales, on passe de 1,7 % Ă  prĂšs de 10 %, si l'on ajoute une part du théùtre comique et de la chanson, c'est sans doute plus de 200 titres qui intĂ©ressent la Unnez pour le roi (titre original : A Nose For the King) est une nouvelle amĂ©ricaine de Jack London publiĂ©e aux États-Unis en 1906. Historique [ modifier | modifier le code ] La nouvelle est publiĂ©e initialement dans The Black Cat (en) en mars 1906 , avant d'ĂȘtre reprise dans le recueil When God Laughs and Other Stories en janvier 1911 . Leclown Le clown Refrain Le roi du rire est dans la lune Il est venu se prĂ©senter Avec un beau chapeau Ă  plumes Et des habits tout rapiĂ©cĂ©s. Qui met son manteau Toujours Ă  l’envers Et Ladame sur la Lune fait aussitĂŽt disparaĂźtre ces acolytes et grimper Pierrot sur le croissant, puis change l'apparence du gentilhomme en personnage crasseux. Le couple disparaĂźt, un Ɠil remplace la Lune puis plus rien. Pendant ce temps, le gentilhomme n'est pas reconnu par ses valets, qui le rouent de coup. La Lune revient, sous la forme d'un visage et se met Ă  rire de Providedto YouTube by IDOLLe roi du rire (Conte) · Mannick · Jo AkepsimasChansons & contes Ă  rebours (De 3 Ă  7 ans)℗ ADF-Bayard MusiqueReleased on: 2016-11- Ilfallait sans doute que ce soit des Français qui, dans le cadre de l’hypothĂ©tique futur Village lunaire de l’Agence spatiale europĂ©enne (ESA), y pensent en premier : tout ça, c’est bien beau, mais qu’est-ce qu’on va manger de bon ?L’idĂ©e, dĂ©fendue par le directeur gĂ©nĂ©ral de l’ ESA Jan Wörner, d’une base d’habitation permanente sur la Lune qui serait mise en place LEROI DU RIRE. DĂšs 5 ans. Le roi du rire est dans la lune. Il est venu se prĂ©senter avec son grand chapeau Ă  plumes. Et ses habits tout rapiĂ©cĂ©s. Qui met son manteau toujours Ă  l’envers. CetopĂ©ra-comique en 4 actes raconte comment le Roi V’lan dĂ©cide d ’exaucer le d Ă©sir de son fils, le Prince Caprice, d’aller sur la Lune. Avec le savant Microscope, ils se rendent sur l Leroi du rire est dans la lune Il est venu se prĂ©senter Avec un beau chapeau Ă  plumes Et des habits tout rapiĂ©cĂ©s . Qui met son manteau Toujours Ă  l’envers Et son vieux chapeau Toujours de travers Ses yeux de limace Qui dorment et qui bougent Et plein de grimaces autour d’un nez rouge ? C’est le clown ! . Refrain . Qui fait du vĂ©lo Avec un balai Ilest la rĂ©pĂ©tition inversĂ©e de la vie de tous les jours, dans le renversement de ses hiĂ©rarchies, l'inversion de ses valeurs, le retournement de ses grandeurs. Et le fou devient pape, et le bouffon devient roi. Le carnaval est l'autre vie du peuple, sa vie grotesque, fondĂ©e sur une seule loi : la libertĂ©. Parolesde la chanson Seven Up par So La Lune. Ash m'a dit "Level up". J'l'ai fait sous vodka, j'l'ai fait sous Seven up. MĂȘme si elle Ă©tait maudite ma vie. J'vais rien faire Ă  part fumer ma dope. Y a rien Ă  faire, j'vais m'isoler. Dans ma boite Ă  secrets, AssociĂ©eplus tardivement Ă  la Lune, elle est la fille de Zeus, le roi des dieux et de la titanide LĂ©to ainsi que la sƓur jumelle d'Apollon [5]. Elle est l'une des trois dĂ©esses vierges avec Hestia et AthĂ©na. AthĂ©na (ገΞηΜ៶ / AthēnĂą ; correspondant Ă  Minerve latine) : dĂ©esse de l'intelligence, de l'habiletĂ©, de la stratĂ©gie guerriĂšre, de l'artisanat, de la sagesse et LaLune Et Le Serpent Diane De Poitiers Et Catherine De Medicis, Deux Rivales Dans Le Coeur Du Roi de Princesse Michael De Kent Ă  prix bas sur Rakuten En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisĂ©s et de rĂ©aliser des statistiques. Udyxgek. Paroles de la chanson Seven Up par So La Lune Ash m'a dit "Level up" J'l'ai fait sous vodka, j'l'ai fait sous Seven up MĂȘme si elle Ă©tait maudite ma vie J'vais rien faire Ă  part fumer ma dope Y a rien Ă  faire, j'vais m'isoler Dans ma boite Ă  secrets, j'y ai mis le roi Cala pas les rapaces, c'est la vie J'les tords de ouf en plus j'suis matinal Ash m'a dit "Level up" J'l'ai fait sous vodka, j'l'ai fait sous Seven up MĂȘme si elle Ă©tait maudite ma vie J'vais rien faire Ă  part fumer ma dope Y a rien Ă  faire, j'vais m'isoler Dans ma boite Ă  secrets, j'y ai mis le roi Cala pas les rapaces, c'est la vie J'les tords de ouf en plus j'suis matinal J'Ă©cris l'Ă©tĂ© sur ris-pa, aprĂšs j'vais pĂ©ter l'Ricard Jamais on flanche solide gars Faut avoir des couilles c'est vital Pendant c'temps tu chantes comme Vitaa Tu fais des chorĂ©s comme Ouali Si on t'attrape y'a plus qu'toi L'homme est prĂȘt Ă  tout pour l'warhi J'suis en full HD c'est ma vie Ils ont portĂ© l'Ɠil c'est marrant T'façon gros bientĂŽt c'est la fin Le nerf de la guerre c'est l'argent Chemin de vie j'suis lĂ  J'ai pas bougĂ© gros j'suis lĂ  Ils vont tous dire "c'est qui lĂ  lui ?" C'est So lala C'est la vie la nuit C'est fissure de vie Ash m'a dit "Level up" J'l'ai fait sous vodka, j'l'ai fait sous Seven up MĂȘme si elle Ă©tait maudite ma vie J'vais rien faire Ă  part fumer ma dope Y a rien Ă  faire, j'vais m'isoler Dans ma boite Ă  secrets, j'y ai mis le roi Cala pas les rapaces, c'est la vie J'les tords de ouf en plus j'suis matinal Ash m'a dit "Level up" J'l'ai fait sous vodka, j'l'ai fait sous Seven up MĂȘme si elle Ă©tait maudite ma vie J'vais rien faire Ă  part fumer ma dope Y a rien Ă  faire, j'vais m'isoler Dans ma boite Ă  secrets, j'y ai mis le roi Cala pas les rapaces, c'est la vie J'les tords de ouf en plus j'suis matinal C'est So lala C'est la vie la nuit C'est fissure de vie J'ai grandi maintenant, quand j'suis dans la ville j'ai pas coffrĂ© dans l'jean coffrĂ© dans l'jean La villa m'entend, le monde il m'attend, j'suis bloquĂ© dans l'vide bloquĂ© dans l'vide Le trĂŽne est vacant, ouais on y va quand ? pas grand chose Ă  perdre est vacant C'est So lala c'est Tsuki, woa mais c'est claquĂ© la vie mais c'est claquĂ© la vie La lune ne peut que briller, c'est pas moi c'est le monde qui l'a dit ne peut que briller Si j'ai menti mets-moi une balle, faisons comme si c'Ă©tait la derniĂšre fois que j'faisais hurler ton Ăąme que j'faisais hurler ton Cet hiver il va cailler sur Paname Ash m'a dit "Level up" J'l'ai fait sous vodka j'l'ai fait sous Seven up MĂȘme si elle Ă©tait maudite ma vie J'vais rien faire Ă  part fumer ma dope Ya rien Ă  faire j'vais m'isoler Dans ma boite Ă  secrets j'y ai mis le roi Cala pas les rapaces c'est la vie J'les tords de ouf en plus j'suis matinal Ash m'a dit "Level up" J'l'ai fait sous vodka j'ai fait sous Seven up MĂȘme si elle Ă©tait maudite ma vie J'vais rien faire Ă  part fumer ma dope Ya rien Ă  faire j'vais m'isoler Dans ma boite Ă  secrets j'y ai mis le roi Cala pas les rapaces c'est la vie J'les tords de ouf en plus j'suis matinal DĂ©butPage prĂ©cedentePage suivanteFin Le 02 octobre 2021 Ă  143159 Le 02 octobre 2021 Ă  142950 Le 02 octobre 2021 Ă  142633 Le 02 octobre 2021 Ă  142354 Le 02 octobre 2021 Ă  142127 Le 02 octobre 2021 Ă  141842 -0avion3tours a Ă©crit Le 02 octobre 2021 Ă  141640 Le 02 octobre 2021 Ă  141544 -0avion3tours a Ă©crit RĂ©sumĂ© des arguments des Golems - les complotistes sont des descos - ouai mais sinon ça aurait fuiter - tg sale complotisteVous aussi vous avez remarquĂ© ? Ils sortent jamais d'arguments scientifiques Normal les complotix n'en sortent pas, ça se rĂ©sume Ă  dire que c'est pas possible car ils comprennent pas pourquoi, ou alors boucler sur les ceintures de Van allen RĂ©pond Ă  ça alors Comment est-ce possible que Saturn V fasse tonnes, alors que la photo de l'op nous montre un vaisseau en carton et alu qui fait probablement Ă  peine 200 kilos ?2 829 tonnes de carburant Pour ça qu'on envoie pas des fusĂ©es sur la lune tout les 26 du mois, ça coute horriblement cher, fin c'est de la physique de baseD'accord, donc le carburant du vaisseau de 1969 pour repartir sur Terre, il est oĂč ? Vous vous empĂȘtrez dans des explications qui vont vous faire douter. Il est donc plus simple d'utiliser l'argument du mĂ©pris ce que font 90% des Golems, ils argumentent pas, ils mĂ©prisentRentrer dans les arguments scientifiques, c'est dĂ©jĂ  mettre le pas dans la vĂ©ritĂ©, une vĂ©ritĂ© dĂ©rangeante... Tiens je te laisse chercher. Oh tiens un croquis complĂ©tement bidonnĂ© fait probablement par un graphiste ! Tu mets ou l'essence du coup ? Dans le "rĂ©servoir de carburant" minuscule susmentionnĂ© ? Le bordel a mĂȘme pas une capacitĂ© de 100 litres T'es con ou quoi c'est juste pour retourner en orbite et s'amarrer et comme dit vdd pas d'atmosphĂšre ... mais pk je feed. retourner en orbite et s'amarrer mĂȘme ma gameboy serait capable de le faire nofake Le 02 octobre 2021 Ă  142931 Armstrong qui refuse de jurer sur la Bible qu'il est allĂ© sur la Lune, une explication ? Je refuserais aussi. C'est une victoire de la science et toi tu veux que le mec se soumette Ă  un rituel religieux pour que les gens le crois? Ya d'autres vidĂ©os, y'a un qui allait le faire jusqu'Ă  ce que le mec imbuvable qui lui demande l'insulte de traitre les mecs sont millitaires de base donc Ă©videmment il l'envoi se faire paĂźtre... Et puis mĂȘme Il suffirait qu'un l'ai fait pour que tu dise "ah bah c'est bon on est bien allĂ© sur la lune "....tu parle...tu serais la en train de dire "gneugneu cest pas un argument!" Et tu aurais raison! [143310] Le 02 octobre 2021 Ă  142750 Nazespin_ a Ă©crit Le 02 octobre 2021 Ă  142542 ce serait comme dire que pour la premiĂšre ascension de l'Everest, l'homme aurait emportĂ© une moto sur son dos pour faire 2/3 tours au sommet. non pour une premiĂšre fois sur la lune on a aussi dĂ©cidĂ© d'emporter un rover de plusieurs centaines de kilo pour pas fatiguer les petits pieds des astronautes tout ça dans un environnement inconnu qui plus est Le rover faisait pas partie de la premiere mission et faisait 34 kilos sur la Lune "masse Ă  vide de 210 kg pour une longueur de 3 m" le poids sur la lune n'a pas d'importance, ce qui compte c'est le dĂ©collage de la Terre et la phase de dĂ©cĂ©lĂ©ration a l'alunissage, l'incohĂ©rence de l'emport d'une tel charge inutile rĂ©vĂšle la supercherie UtilisĂ© lors d'Apollo 15, 16, et 17, une fois que l'on s'est rendu compte que marcher pendant 1 petit km autour du LEM n'Ă©tait pas suffisant pour espĂ©rer faire des dĂ©couvertesDrbr Message Ă©ditĂ© le 02 octobre 2021 Ă  143553 par BoraDora Les photos. J'suis mort bordel. + C'est gros + ca passe Le 02 octobre 2021 Ă  141816 Et le silence de l'URSS s'explique par le fait que la propagande avait tellement bien achetĂ© l'opinion occidentale que tenter de la dĂ©noncer aurait Ă©tĂ© plus contreproductif qu'autre chose, c'Ă©tait dĂ©jĂ  jouĂ© Mais Ă©videmment que les cadres du parti communiste n'Ă©taient pas dupes et tous savaient que l'homme n'avait jamais marchĂ© sur la Lune C'est un mensonge auquel on fait semblant de croire pour le bien de l'Ă©quilibre des relations internationales, un peu comme pour la version officielle du 11 septembre, entre autre Le 02 octobre 2021 Ă  143524 Le 02 octobre 2021 Ă  142931 Armstrong qui refuse de jurer sur la Bible qu'il est allĂ© sur la Lune, une explication ? Je refuserais aussi. C'est une victoire de la science et toi tu veux que le mec se soumette Ă  un rituel religieux pour que les gens le crois? Ya d'autres vidĂ©os, y'a un qui allait le faire jusqu'Ă  ce que le mec imbuvable qui lui demande l'insulte de traitre les mecs sont millitaires de base donc Ă©videmment il l'envoi se faire paĂźtre... Et puis mĂȘme Il suffirait qu'un l'ai fait pour que tu dise "ah bah c'est bon on est bien allĂ© sur la lune "....tu parle...tu serais la en train de dire "gneugneu cest pas un argument!" Et tu aurais raison!Un tel dĂ©veloppement pour du vent, c'est simplement ta vision des choses Chaud [143618] Le 02 octobre 2021 Ă  143524 Le 02 octobre 2021 Ă  142931 Armstrong qui refuse de jurer sur la Bible qu'il est allĂ© sur la Lune, une explication ? Je refuserais aussi. C'est une victoire de la science et toi tu veux que le mec se soumette Ă  un rituel religieux pour que les gens le crois? Ya d'autres vidĂ©os, y'a un qui allait le faire jusqu'Ă  ce que le mec imbuvable qui lui demande l'insulte de traitre les mecs sont millitaires de base donc Ă©videmment il l'envoi se faire paĂźtre... Et puis mĂȘme Il suffirait qu'un l'ai fait pour que tu dise "ah bah c'est bon on est bien allĂ© sur la lune "....tu parle...tu serais la en train de dire "gneugneu cest pas un argument!" Et tu aurais raison!Un tel dĂ©veloppement pour du vent, c'est simplement ta vision des choses Chaud Donc si Armstrong avait jurĂ© tu croirait dur comme fer Ă  l'homme sur la Lune ? AhiDrbr Je vois que les adeptes d'astronogeek ne repondent pas sur ses grandes etudes de scientifique lunaire License hygiene securitĂ© environement Le 02 octobre 2021 Ă  143733 [143618] Le 02 octobre 2021 Ă  143524 Le 02 octobre 2021 Ă  142931 Armstrong qui refuse de jurer sur la Bible qu'il est allĂ© sur la Lune, une explication ? Je refuserais aussi. C'est une victoire de la science et toi tu veux que le mec se soumette Ă  un rituel religieux pour que les gens le crois? Ya d'autres vidĂ©os, y'a un qui allait le faire jusqu'Ă  ce que le mec imbuvable qui lui demande l'insulte de traitre les mecs sont millitaires de base donc Ă©videmment il l'envoi se faire paĂźtre... Et puis mĂȘme Il suffirait qu'un l'ai fait pour que tu dise "ah bah c'est bon on est bien allĂ© sur la lune "....tu parle...tu serais la en train de dire "gneugneu cest pas un argument!" Et tu aurais raison!Un tel dĂ©veloppement pour du vent, c'est simplement ta vision des choses Chaud Donc si Armstrong avait jurĂ© tu croirait dur comme fer Ă  l'homme sur la Lune ? AhiDrbrL'homme de paille est lĂ  mais la prise de recul, elle est oĂč [143832] Le 02 octobre 2021 Ă  143733 [143618] Le 02 octobre 2021 Ă  143524 Le 02 octobre 2021 Ă  142931 Armstrong qui refuse de jurer sur la Bible qu'il est allĂ© sur la Lune, une explication ? Je refuserais aussi. C'est une victoire de la science et toi tu veux que le mec se soumette Ă  un rituel religieux pour que les gens le crois? Ya d'autres vidĂ©os, y'a un qui allait le faire jusqu'Ă  ce que le mec imbuvable qui lui demande l'insulte de traitre les mecs sont millitaires de base donc Ă©videmment il l'envoi se faire paĂźtre... Et puis mĂȘme Il suffirait qu'un l'ai fait pour que tu dise "ah bah c'est bon on est bien allĂ© sur la lune "....tu parle...tu serais la en train de dire "gneugneu cest pas un argument!" Et tu aurais raison!Un tel dĂ©veloppement pour du vent, c'est simplement ta vision des choses Chaud Donc si Armstrong avait jurĂ© tu croirait dur comme fer Ă  l'homme sur la Lune ? AhiDrbrL'homme de paille est lĂ  mais la prise de recul, elle est oĂč Non non je parle juste de ton argument, ça sert Ă  rien d'esquiver Le 02 octobre 2021 Ă  143814 Je vois que les adeptes d'astronogeek ne repondent pas sur ses grandes etudes de scientifique lunaire License hygiene securitĂ© environement Encore un sous-diplĂŽmĂ© qui se prend pour un expert aprĂšs avoir lu WikipĂ©dia Son anglais niveau 6Ăšme bordel, je suis pas prĂȘt de m'en remettre Le 02 octobre 2021 Ă  143907 [143832] Le 02 octobre 2021 Ă  143733 [143618] Le 02 octobre 2021 Ă  143524 Le 02 octobre 2021 Ă  142931 Armstrong qui refuse de jurer sur la Bible qu'il est allĂ© sur la Lune, une explication ? Je refuserais aussi. C'est une victoire de la science et toi tu veux que le mec se soumette Ă  un rituel religieux pour que les gens le crois? Ya d'autres vidĂ©os, y'a un qui allait le faire jusqu'Ă  ce que le mec imbuvable qui lui demande l'insulte de traitre les mecs sont millitaires de base donc Ă©videmment il l'envoi se faire paĂźtre... Et puis mĂȘme Il suffirait qu'un l'ai fait pour que tu dise "ah bah c'est bon on est bien allĂ© sur la lune "....tu parle...tu serais la en train de dire "gneugneu cest pas un argument!" Et tu aurais raison!Un tel dĂ©veloppement pour du vent, c'est simplement ta vision des choses Chaud Donc si Armstrong avait jurĂ© tu croirait dur comme fer Ă  l'homme sur la Lune ? AhiDrbrL'homme de paille est lĂ  mais la prise de recul, elle est oĂč Non non je parle juste de ton argument, ça sert Ă  rien d'esquiverConnecte tes neurones, tu vas y arriver j'ai lus juste les 2 premiĂšres pages faut pas pousser c'est fou le mĂ©pris des "pro NASA" pour ceux qui doutent... En gros Ă  l'Ă©poque ou la technologie c'Ă©tait ca on a fais 384 400km aller 384 400km retour. Et aujourd'hui la base "spatial" la plus lointaine de la terre se trouve Ă  400km? Les gars si on Ă©tait rĂ©ellement allĂ© sur la Lune, aujourd'hui il y aurais un hotel et des starbucks dessus... Avec toutes les coincidences, les pertes etc "mais non voyons c'est pas louche hein dĂ©gage complotin" dis le proverbe "un sage doute, un idiot est convaincu". Douter ne fais pas de nous des parias surtout quand il y a matiĂšre Ă  je prĂ©fĂšre prĂ©ciser car les gars qui doutent que la terre est ronde etc lĂ  c'est dĂ©bile et ne repose sur rien, il y a beaucoup d'Ă©lements trĂšs flou dans cette histoire Message Ă©ditĂ© le 02 octobre 2021 Ă  144211 par Soomee-O-nwar Le 02 octobre 2021 Ă  144009 j'ai lus juste les 2 premiĂšres pages faut pas pousser c'est fou le mĂ©pris des "pro NASA" pour ceux qui doutent... En gros Ă  l'Ă©poque ou la technologie c'Ă©tait ca on a fais 384 400km aller 384 400km retour. Et aujourd'hui la base "spatial" la plus lointaine de la terre se trouve Ă  400km? Les gars si on Ă©tait rĂ©ellement allĂ© sur la Lune, aujourd'hui il y aurais un hotel et des starbucks dessus... Avec toutes les coincidences, les pertes etc "mais non voyons c'est pas louche hein dĂ©gage complotin" dis le proverbe "un sage doute, un idiot est convaincu". Douter ne fais pas de nous des parias, il y a beaucoup d'Ă©lements trĂšs flou dans cette histoiretant de redpill dans un seul post [143955] Le 02 octobre 2021 Ă  143907 [143832] Le 02 octobre 2021 Ă  143733 [143618] Le 02 octobre 2021 Ă  143524 Le 02 octobre 2021 Ă  142931 Armstrong qui refuse de jurer sur la Bible qu'il est allĂ© sur la Lune, une explication ? Je refuserais aussi. C'est une victoire de la science et toi tu veux que le mec se soumette Ă  un rituel religieux pour que les gens le crois? Ya d'autres vidĂ©os, y'a un qui allait le faire jusqu'Ă  ce que le mec imbuvable qui lui demande l'insulte de traitre les mecs sont millitaires de base donc Ă©videmment il l'envoi se faire paĂźtre... Et puis mĂȘme Il suffirait qu'un l'ai fait pour que tu dise "ah bah c'est bon on est bien allĂ© sur la lune "....tu parle...tu serais la en train de dire "gneugneu cest pas un argument!" Et tu aurais raison!Un tel dĂ©veloppement pour du vent, c'est simplement ta vision des choses Chaud Donc si Armstrong avait jurĂ© tu croirait dur comme fer Ă  l'homme sur la Lune ? AhiDrbrL'homme de paille est lĂ  mais la prise de recul, elle est oĂč Non non je parle juste de ton argument, ça sert Ă  rien d'esquiverConnecte tes neurones, tu vas y arriver L'ad personam est lĂ , mais la rĂ©ponse est oĂč ? Le 02 octobre 2021 Ă  144009 j'ai lus juste les 2 premiĂšres pages faut pas pousser c'est fou le mĂ©pris des "pro NASA" pour ceux qui doutent... En gros Ă  l'Ă©poque ou la technologie c'Ă©tait ca on a fais 384 400km aller 384 400km retour. Et aujourd'hui la base "spatial" la plus lointaine de la terre se trouve Ă  400km? Les gars si on Ă©tait rĂ©ellement allĂ© sur la Lune, aujourd'hui il y aurais un hotel et des starbucks dessus... Avec toutes les coincidences, les pertes etc "mais non voyons c'est pas louche hein dĂ©gage complotin" dis le proverbe "un sage doute, un idiot est convaincu". Douter ne fais pas de nous des parias, il y a beaucoup d'Ă©lements trĂšs flou dans cette histoireIl n'y a rien Ă  tirer de ces gens, ils prennent pour acquis tout ce qui leur est enseignĂ© Le 02 octobre 2021 Ă  144208 [143955] Le 02 octobre 2021 Ă  143907 [143832] Le 02 octobre 2021 Ă  143733 [143618] Le 02 octobre 2021 Ă  143524 Le 02 octobre 2021 Ă  142931 Armstrong qui refuse de jurer sur la Bible qu'il est allĂ© sur la Lune, une explication ? Je refuserais aussi. C'est une victoire de la science et toi tu veux que le mec se soumette Ă  un rituel religieux pour que les gens le crois? Ya d'autres vidĂ©os, y'a un qui allait le faire jusqu'Ă  ce que le mec imbuvable qui lui demande l'insulte de traitre les mecs sont millitaires de base donc Ă©videmment il l'envoi se faire paĂźtre... Et puis mĂȘme Il suffirait qu'un l'ai fait pour que tu dise "ah bah c'est bon on est bien allĂ© sur la lune "....tu parle...tu serais la en train de dire "gneugneu cest pas un argument!" Et tu aurais raison!Un tel dĂ©veloppement pour du vent, c'est simplement ta vision des choses Chaud Donc si Armstrong avait jurĂ© tu croirait dur comme fer Ă  l'homme sur la Lune ? AhiDrbrL'homme de paille est lĂ  mais la prise de recul, elle est oĂč Non non je parle juste de ton argument, ça sert Ă  rien d'esquiverConnecte tes neurones, tu vas y arriver L'ad personam est lĂ , mais la rĂ©ponse est oĂč ?Encore un petit effort Et ce n'est pas un ad-personam, mais on va pas trop en demander aux demi-habiles du dĂ©bat lĂ  ça l'est Message Ă©ditĂ© le 02 octobre 2021 Ă  144314 par [Reor] Le 02 octobre 2021 Ă  144135 Le 02 octobre 2021 Ă  143458 Le 02 octobre 2021 Ă  142950 Le 02 octobre 2021 Ă  142633 Le 02 octobre 2021 Ă  142354 Le 02 octobre 2021 Ă  142127 Le 02 octobre 2021 Ă  141842 -0avion3tours a Ă©crit Le 02 octobre 2021 Ă  141640 Le 02 octobre 2021 Ă  141544 -0avion3tours a Ă©crit RĂ©sumĂ© des arguments des Golems - les complotistes sont des descos - ouai mais sinon ça aurait fuiter - tg sale complotisteVous aussi vous avez remarquĂ© ? Ils sortent jamais d'arguments scientifiques Normal les complotix n'en sortent pas, ça se rĂ©sume Ă  dire que c'est pas possible car ils comprennent pas pourquoi, ou alors boucler sur les ceintures de Van allen RĂ©pond Ă  ça alors Comment est-ce possible que Saturn V fasse tonnes, alors que la photo de l'op nous montre un vaisseau en carton et alu qui fait probablement Ă  peine 200 kilos ?2 829 tonnes de carburant Pour ça qu'on envoie pas des fusĂ©es sur la lune tout les 26 du mois, ça coute horriblement cher, fin c'est de la physique de baseD'accord, donc le carburant du vaisseau de 1969 pour repartir sur Terre, il est oĂč ? Vous vous empĂȘtrez dans des explications qui vont vous faire douter. Il est donc plus simple d'utiliser l'argument du mĂ©pris ce que font 90% des Golems, ils argumentent pas, ils mĂ©prisentRentrer dans les arguments scientifiques, c'est dĂ©jĂ  mettre le pas dans la vĂ©ritĂ©, une vĂ©ritĂ© dĂ©rangeante... Tiens je te laisse chercher. Oh tiens un croquis complĂ©tement bidonnĂ© fait probablement par un graphiste ! Tu mets ou l'essence du coup ? Dans le "rĂ©servoir de carburant" minuscule susmentionnĂ© ? Le bordel a mĂȘme pas une capacitĂ© de 100 litres PitoyableSi ta pas dĂ©passĂ© le niveau d'Ă©tude pour comprendre un dessin simplifiĂ© Ă  l'extrĂȘme alors c'est pas Ă©tonnant que tu te soi refugiĂ© dans le plus facile de tout rejetter en bloc que de faire la dĂ©marche de comprendre les placent-on les astronautes dans ce vaisseau imaginaire ?Comment retourne-on sur la Terre Ă  partir de la Lune, c'est Ă  dire traverser plus de km avec 100 litres de carburant ? Le 02 octobre 2021 Ă  143148 Le 02 octobre 2021 Ă  142950 -0avion3tours a Ă©crit Le 02 octobre 2021 Ă  142633 Le 02 octobre 2021 Ă  142354 Le 02 octobre 2021 Ă  142127 Le 02 octobre 2021 Ă  141842 -0avion3tours a Ă©crit Le 02 octobre 2021 Ă  141640 Le 02 octobre 2021 Ă  141544 -0avion3tours a Ă©crit RĂ©sumĂ© des arguments des Golems - les complotistes sont des descos - ouai mais sinon ça aurait fuiter - tg sale complotisteVous aussi vous avez remarquĂ© ? Ils sortent jamais d'arguments scientifiques Normal les complotix n'en sortent pas, ça se rĂ©sume Ă  dire que c'est pas possible car ils comprennent pas pourquoi, ou alors boucler sur les ceintures de Van allen RĂ©pond Ă  ça alors Comment est-ce possible que Saturn V fasse tonnes, alors que la photo de l'op nous montre un vaisseau en carton et alu qui fait probablement Ă  peine 200 kilos ?2 829 tonnes de carburant Pour ça qu'on envoie pas des fusĂ©es sur la lune tout les 26 du mois, ça coute horriblement cher, fin c'est de la physique de baseD'accord, donc le carburant du vaisseau de 1969 pour repartir sur Terre, il est oĂč ? Vous vous empĂȘtrez dans des explications qui vont vous faire douter. Il est donc plus simple d'utiliser l'argument du mĂ©pris ce que font 90% des Golems, ils argumentent pas, ils mĂ©prisentRentrer dans les arguments scientifiques, c'est dĂ©jĂ  mettre le pas dans la vĂ©ritĂ©, une vĂ©ritĂ© dĂ©rangeante... Tiens je te laisse chercher. Oh tiens un croquis complĂ©tement bidonnĂ© fait probablement par un graphiste ! Tu mets ou l'essence du coup ? Dans le "rĂ©servoir de carburant" minuscule susmentionnĂ© ? Le bordel a mĂȘme pas une capacitĂ© de 100 litres je te rĂ©pĂštes vu que tu comprends pas la physique Lune = pas d'atmosphĂšre Donc pas besoin de beaucoup de carburant pour s'en dĂ©tacher car t'es direct confrontĂ© au vide de l'espace qui n'oppose aucune rĂ©sistance Ă  la poussĂ© C'est niveau 5Ăšme hein surtout gravitĂ© moindre [144009] j'ai lus juste les 2 premiĂšres pages faut pas pousser c'est fou le mĂ©pris des "pro NASA" pour ceux qui doutent... En gros Ă  l'Ă©poque ou la technologie c'Ă©tait ca on a fais 384 400km aller 384 400km retour. Et aujourd'hui la base "spatial" la plus lointaine de la terre se trouve Ă  400km? Les gars si on Ă©tait rĂ©ellement allĂ© sur la Lune, aujourd'hui il y aurais un hotel et des starbucks dessus... Avec toutes les coincidences, les pertes etc "mais non voyons c'est pas louche hein dĂ©gage complotin" dis le proverbe "un sage doute, un idiot est convaincu". Douter ne fais pas de nous des parias surtout quand il y a matiĂšre Ă  je prĂ©fĂšre prĂ©ciser car les gars qui doutent que la terre est ronde etc lĂ  c'est dĂ©bile et ne repose sur rien, il y a beaucoup d'Ă©lements trĂšs flou dans cette histoireC'est plutĂŽt le mĂ©pris des gens qui se sont intĂ©ressĂ©s au sujet envers ceux qui n'ont pas de connaissancesDont toiDrbr DĂ©butPage prĂ©cedentePage suivanteFin Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ? dimanche 2 janvier 2022 Excellente annĂ©e 2022 PubliĂ© par Lune Tags WTF 13 commentaires Baroonadimanche, 02 janvier, 2022On a le droit qu'Ă  un seul chocolat ? 😩 Que Griaule te soit favorable en 2022 !RĂ©pondreSupprimerRĂ©ponsesLunelundi, 03 janvier, 2022Tu as droit Ă  TOUT LE CHOCOLAT !!! Bisous !!SupprimerRĂ©ponsesRĂ©pondreRĂ©pondreDFdimanche, 02 janvier, 2022Merci pour tes voeux savoureux! Je te souhaite Ă©galement une excellente nouvelle 03 janvier, 2022Merci !SupprimerRĂ©ponsesRĂ©pondreRĂ©pondreFrey jean pierredimanche, 02 janvier, 20222022 sur la route des nouvelles dickiennes je m'y mets vous m'Ă©clairerez et merci pour vos avisjean pierre freyRĂ©pondreSupprimerRĂ©ponsesLunelundi, 03 janvier, 2022Excellente idĂ©e !! Bonnes lectures !SupprimerRĂ©ponsesRĂ©pondreRĂ©pondrecelindanaelundi, 03 janvier, 2022Bonne annĂ©e Ă  toi aussi plein de belles dĂ©couvertes et de 04 janvier, 2022De mĂȘme ! SupprimerRĂ©ponsesRĂ©pondreRĂ©pondreshayamardi, 04 janvier, 2022TrĂšs bonne annĂ©e licornesque Ă  toi aussi ;RĂ©pondreSupprimerRĂ©ponsesLunejeudi, 06 janvier, 2022MerciiiSupprimerRĂ©ponsesRĂ©pondreRĂ©pondreXapurmercredi, 05 janvier, 2022LicornanĂ©e !RĂ©pondreSupprimerRĂ©ponsesLunejeudi, 06 janvier, 2022🩄🩄🩄 Ă  toi aussi ! SupprimerRĂ©ponsesRĂ©pondreRĂ©pondreAnonymemardi, 11 janvier, 2022Ce commentaire a Ă©tĂ© supprimĂ© par l' un commentaireCharger la suite... Article plus rĂ©cent Article plus ancien Accueil Inscription Ă  Publier les commentaires Atom Pages vues Texte intĂ©gral 1 Les notices de Jean-François Marmontel furent ultĂ©rieurement reprises dans ses ÉlĂ©ments de littĂ©ra ... 2 GĂ©rard Genette, Palimpsestes. La littĂ©rature au second degrĂ© 1982, Paris, Éditions du Seuil, P ... 3 Jean Émelina, Le Comique, essai d’interprĂ©tation gĂ©nĂ©rale 1991, Paris, SEDES, 1996. 4 SĂ©golĂšne Le Men, Daumier et la caricature, Paris, Citadelles & Mazenod, 2008, p. 28-32. 5 Dans Charlie Hebdo, 27 mai 1974. 6 Pierre Jourde, Empailler le torĂ©ador. L’incongru dans la littĂ©rature française, Paris, JosĂ© Corti, ... 1DĂšs les annĂ©es 1780, dans l’EncyclopĂ©die de Diderot et d’Alembert, J. -F. Marmontel dĂ©finit le comique » comme une comparaison qu’on fait, mĂȘme sans s’en apercevoir1 ». Cette dĂ©finition et le processus qu’elle dĂ©crit pourraient tout aussi bien s’appliquer Ă  l’exercice mĂȘme de la caricature, Ă  sa conception autant qu’à sa rĂ©ception, pour peu qu’on l’entende comme un art de la comparaison conciliant l’imitation et la dĂ©formation, pour le plaisir qu’engendre la diffĂ©rence admise, aprĂšs l’expĂ©rience de la surprise et de la dĂ©couverte, entre ce qu’on se prĂ©parait Ă  voir et ce qu’on a vu. Devant une caricature, le rire surgit de cet Ă©cart Ă©prouvĂ©, qu’en Ă©cho Ă  l’intertextualitĂ© genettienne2, Jean Émelina a qualifiĂ© d’interrĂ©alitĂ©3 imitation, transformation et travestissement d’un sujet A en un objet B – par exemple Louis-Philippe en poire par Charles Philipon, HonorĂ© Daumier et leurs complices des annĂ©es 18304 ou ValĂ©ry Giscard d’Estaing en prĂ©sident tĂȘte de noud » par GĂ©bĂ©5. Le rire que dĂ©clenche une caricature est en effet provoquĂ© par la comparaison quasi inepte et presque inacceptable entre un ĂȘtre et sa reprĂ©sentation, par l’identification du parcours opĂ©rĂ© de l’un Ă  l’autre et par la dĂ©tection ludique des Ă©carts qui ponctuent la lecture c’est une sorte de jeu des sept erreurs qui ne dirait pas son nom et qui cacherait son jeu, pour mieux faire rire en le dĂ©voilant avec l’efficacitĂ© de la rapiditĂ©. Autant le dire d’emblĂ©e, la caricature fonctionne selon une structure duplice tacitement acceptĂ©e, parfois mĂȘme jusqu’à l’absurde, en dĂ©pit des aberrations de la reprĂ©sentation, au mĂ©pris des transgressions qu’elle opĂšre et au risque de l’incongruitĂ© qu’elle peut produire. Celui qui dĂ©nie au caricaturiste la prĂ©tention Ă  la vĂ©ritĂ© et, par lĂ  mĂȘme, Ă  la rĂ©alitĂ©, en raison des formes outrĂ©es et dĂ©formĂ©es dont il use et abuse, ne peut pas rire d’une caricature, puisqu’il refuse le principe mĂȘme d’une comparaison dont la vocation est d’ĂȘtre faussĂ©e ou biaisĂ©e celui-lĂ  rejette le rĂ©gime de l’anomalie, sous lequel fonctionne le comique de la caricature dans son registre graphique comme dans son rĂ©gime textuel. Ce rĂ©gime de l’anomalie est dĂ©terminant, car il recouvre les notions avoisinantes de l’erreur, de l’incongruitĂ©6 et du dĂ©sordre, en s’opposant Ă  une norme anatomique, morale, sociale... transgressĂ©e Ă  dessein par le caricaturiste. L’anomalie est en effet cultivĂ©e par le caricaturiste qui l’emploie avec des accentuations diverses, comme un art de la curiositĂ© et de la laideur, de la difformitĂ© et de la distraction. Le caricaturiste institue donc ces valeurs en systĂšme dĂ©rĂ©glĂ© et perverti ou en ordre inhabituel et excessif, dont il distille le trouble sous la forme d’un spectacle comique inlassablement jouĂ©, repris en variations limitĂ©es mais Ă  frĂ©quence infinie, dans le cadre de chacune de ses images. LE PROCÈS DU RIRE 7 Bernard Vouilloux, Champfleury et le “matĂ©riel de l’art” le langage de l’imagerie populaire », ... 8 Michel Ragon, Le Dessin d’humour. Histoire de la caricature et du dessin humoristique en France 1 ... 9 Éric Smadja, Le Rire, Paris, PUF, Que sais-je ? », 1993, p. 3. 2Mon propos sera moins de tenter de dĂ©finir une nouvelle fois la caricature-de nombreux essais ont Ă©tĂ© consacrĂ©s Ă  cette question de taxinomie –, que d’essayer d’en approcher l’esthĂ©tique comique, c’est-Ă -dire les rĂšgles ou les procĂ©dĂ©s de son Ă©criture mise en forme s en vue du comique. Commençons par une interrogation Ă©lĂ©mentaire qu’est-ce qui, dans une caricature, fait rire » ou prĂȘte Ă  rire » ? Comment et pourquoi une caricature excite le rire » ? Il faut essayer de se soustraire Ă  ce qui, depuis le xviiie siĂšcle, tout au long des xixe et xxe siĂšcles, et aujourd’hui encore, est liĂ© Ă  un usage culturel trĂšs extensif du terme caricature », pour reprendre ici une remarque de Bernard Vouilloux7, oĂč se chevauchent et se confondent toutes sortes d’images aux procĂ©dures et aux intentions voisines, mais partiellement distinctes le dessin d’humour, le dessin de presse, le dessin d’actualitĂ©... Un dĂ©tour par l’étymologie du terme caricature » n’est pas inutile l’étymologie premiĂšre serait issue de l’italien caricare, lui-mĂȘme issu du latin populaire – charger, dans sa polysĂ©mie et ses extensions, selon qu’on charge un poids comme un fardeau, qu’on pĂšse excessivement sur quelque chose jusqu’à le voir rompre ou l’écraser, selon qu’on charge une arme, qu’on conduise une attaque ou un combat, qu’on accable quelqu’un en lui portant des accusations ou des injures, qu’on exagĂšre au risque de la surcharge des traits de caractĂšres, des travers ou des dĂ©fauts, Ă  des fins satiriques, entre critique et comique8. On peut donc convenir que la caricature a acculturĂ© la dĂ©formation voire l’excĂšs d’un cĂŽtĂ©, et la ridiculisation ou la moquerie de l’autre, en domestiquant le rire qu’on dit souvent impulsif et convulsif, Ă©tranger Ă  toute opĂ©ration mentale » et Ă  toute idĂ©ation prĂ©alable9 ». Une double inquiĂ©tude se trouve ainsi attachĂ©e Ă  la caricature, qui intervient Ă  deux niveaux diffĂ©rents d’abord, elle provoque le rire qui souffre d’une rĂ©putation culturelle sulfureuse ; ensuite, elle paraĂźt en avoir maĂźtrisĂ© l’alchimie. 10 Charles Baudelaire, De l’essence du rire et gĂ©nĂ©ralement du comique dans les arts plastiques » ... 11 Charles Baudelaire, De l’essence du rire... », op. cit., p. 243. 12 Daniel MĂ©nager, La Renaissance et le rire, Paris, PUF, Perspectives littĂ©raires », 1995, p. 80. 13 Celui auquel le rire est Ă©tranger. 14 Jacques Le Goff, Rire au Moyen Âge » 1989, et Le rire dans les rĂšgles monastiques du Haut Mo ... 15 Jacques Le Goff, Le rire dans les rĂšgles monastiques... », op. cit., p. 1 357. 16 Max Milner, Le Diable dans la littĂ©rature française, de Cazotte Ă  Baudelaire, 1772-1861 1971, Pa ... 17 Jacques Le Goff, Rire au Moyen Âge », op. cit., p. 1 353. 3Dans les pages de l’essai qu’il consacre en 1855 Ă  l’essence du rire et gĂ©nĂ©ralement du comique dans les arts plastiques10 », Baudelaire lie la caricature Ă  la rĂ©putation diabolique du rire qu’elle provoque, en rappelant une phrase qu’il attribue Ă  Lavater, l’inventeur de la physiognomonie, et qu’en voulant citer de mĂ©moire il finit par réécrire en un aphorisme Le Sage ne rit qu’en tremblant11. » S’il est, selon Aristote, le propre de l’homme, le rire demeure une manifestation suspecte et indĂ©terminĂ©e, mystĂ©rieuse et incontrĂŽlable, agressive et subversive. Le Moyen Âge craint le rire, dont on ne perçoit pas clairement le siĂšge entre le cerveau et les entrailles, et qui ressemble au cri du singe, au hennissement du cheval ou Ă  l’aboiement du chien. À sa suite, l’ñge classique s’accommode mal du rire qui malmĂšne l’idĂ©al de majestas de la Renaissance humaniste, par les convulsions indignes et les dĂ©formations fatales qu’il provoque, comme par les facultĂ©s qu’il altĂšre12. Ainsi s’établit la rĂ©putation douteuse du rire, qu’interrogent philosophes, poĂštes et mĂ©decins, que viennent renforcer des considĂ©rations d’ordre religieux. Car, dans la tradition de l’ÉpĂźtre apocryphe Ă  Lentulus, les PĂšres de l’Église saint Basile et saint Jean Chrysostome ont promu JĂ©sus en agelaste13 qui, puisque le Nouveau Testament ne mentionne pas son rire, n’aurait jamais ri pendant sa vie terrestre et dont l’imitation doit permettre de forger l’homme chrĂ©tien en quĂȘte de perfection14. C’est cette tradition qui autorisera ensuite Ă  affirmer radicalement que JĂ©sus a aussi condamnĂ© le rire. Cette mĂ©fiance Ă  l’égard du rire, qui parcourt le Moyen Âge et la Renaissance, eut deux consĂ©quences majeures. D’une part, elle sanctionne l’homme faillible rĂ©duit Ă  rire des faiblesses et des dĂ©fauts de ses semblables, comme des siens propres, au lieu de s’en repentir et d’en pleurer, et qui devient ainsi l’homo risibilis15. D’autre part, elle fait du rire l’apanage du diable prenant sa revanche sur un Dieu tout-puissant, omniscient et omnipotent le rire ne pouvait exister au jardin d’Éden, oĂč les dĂ©fauts et la laideur n’avaient pas leur place. Le rire apparaĂźt simultanĂ©ment avec le pĂ©chĂ© originel qui dĂ©traque l’harmonie du monde, car il corrompt l’idĂ©al par la reconnaissance de l’imperfection qu’il ratifie. Cette thĂšse du rire satanique a Ă©tĂ© confortĂ©e par l’imaginaire de la littĂ©rature romantique16 et par son goĂ»t prononcĂ© pour l’iconographie mĂ©diĂ©vale du diable grimaçant dĂ©rivĂ© de la figure du satyre antique. Le rire, devenu l’expression d’une moquerie impie ou d’une raillerie sacrilĂšge, s’impose dĂ©sormais comme l’expression d’une mauvaise intention et l’Enfer est devenu le lieu exclusif du rire accusĂ© de dissiper l’esprit humain et, par consĂ©quent, l’esprit divin. Le rire est une preuve de dĂ©chĂ©ance et les circonstances ou les objets, dans lesquels il se manifeste-notamment dans les productions visant Ă  faire rire par l’entremise de ce que Le Goff appelle une dĂ©bauche d’imagination, d’invention, de trouvailles17 » –, ne peuvent qu’ĂȘtre suspectĂ©s sinon redoutĂ©s. CARICATURE ET SATIRE 18 Colette Arnould, La Satire, une histoire dans l’histoire, Paris, PUF, littĂ©raires », 1996. 19 Jacques Le Goff, Rire au Moyen Âge », op. cit., p. 1 343. 20 Robert Elliot, The Power of Satire Magic, Ritual, Art, Princeton, Princeton UniversitĂ© Press, 19 ... 21 Werner Hofmann, La Caricature de Vinci Ă  Picasso, Paris, GrĂŒnd/Somogy, 1958, p. 114. 22 Voir William Hogarth, catalogue d’exposition Paris, MusĂ©e du Louvre, 20 octobre 2006-8 janvier 20 ... 23 CitĂ© par AndrĂ© Blum, La Caricature rĂ©volutionnaire, Paris, Jouve, 1916, p. 195-196. 24 Jacques-Louis David, L’ArmĂ©e des cruches, eau-forte, 1793-1794, Paris, BNF, Dc Vinck ». Voir J ... 4Il faut aussi rappeler ce que peut signifier, dans un tel contexte, la tentation de dominer le rire, pour ne plus le subir, en le provoquant et le dirigeant, comme s’y emploie le caricaturiste quand il Ă©labore une image satirique. Une part de la conception culturelle litigieuse du rire est Ă©galement issue de cette possibilitĂ© que la caricature et ses effets comiques soient empreints d’une intention malveillante et agressive, humiliante et provocante – c’est-Ă -dire une sorte d’arme qu’on charge et qui se dĂ©charge, pour atteindre symboliquement l’ennemi, pour le blesser et le rabaisser, pour le souiller et le vaincre, puisqu’elle lui fait perdre dignitĂ© et autoritĂ©. Au moins depuis JuvĂ©nal, la satire traĂźne la rĂ©putation de pouvoir tuer18 – ce fantasme ou cette mĂ©taphore est symptomatique d’un usage maĂźtrisĂ© et calculĂ© du rire, impliquant une intellectualisation et une instrumentalisation possibles de la satire ou de la caricature, perçues comme des agents de trouble et de dĂ©sordre, capables d’affaiblir pour destituer et de dĂ©vaster pour vaincre. Car, pour reprendre ici les propositions de Jacques Le Goff, le rire est une conduite sociale qui suppose des codes, des rites, des acteurs, un théùtre19 », favorisant une complicitĂ©, une contamination voire une communion, en structurant la sociĂ©tĂ© oĂč il s’épanouit, comme ont pu le remarquer les anthropologues dans certaines organisations sociales primitives20. Pour toutes ces raisons culturelles, le rire est craint par le pouvoir civil ou religieux, et ses caractĂšres sont transfĂ©rĂ©s, dĂšs le courant du xviiie siĂšcle europĂ©en, Ă  la caricature moderne comme image critique et railleuse, comique et ludique-une image de masse, multiple et mobile, destinĂ©e Ă  l’opinion publique et inscrite dans la sphĂšre sociale et politique. Si la caricature Ă©tait jusqu’alors, sauf en de rares exceptions, un exercice de peintre – un jeu de crayons », selon l’expression de Werner Hofmann21 –, Ă  vocation plastique, principalement pratiquĂ©e par des artistes, au sens large du terme, dans le cadre privĂ© de l’atelier, sans vocation comique et sans perspective de publication, comme dans l’entourage bolognais des frĂšres Carrache ou, ultĂ©rieurement, dans les premiĂšres Ɠuvres d’Hogarth22, elle devient un objet mĂ©diatique dont les effets comiques, calculĂ©s – Ă  dĂ©faut de pouvoir ĂȘtre maĂźtrisĂ©s jusque dans leur rĂ©ception – et diffusĂ©s, deviennent des modes d’intervention publique. C’est tout le sens de l’initiative du peintre rĂ©volutionnaire Jacques-Louis David, pendant la RĂ©volution française, quand il accepte de rĂ©pondre favorablement Ă  une commande spĂ©cifique du ComitĂ© de Salut public, en rĂ©alisant des caricatures qui peuvent rĂ©veiller l’esprit public et faire sentir combien sont factices et ridicules les ennemis de la libertĂ© et de la rĂ©publique », selon les termes de la proposition officielle de Lazare Carnot23. Et pour ce faire, l’artiste nĂ©o-classique conçoit notamment une charge oĂč les soldats anglais sont transformĂ©s en cruches de terre que brisent les sans-culottes français en les touchant de leurs patriotiques Ă©trons24. 25 Robert Justin Goldstein, Censorship of Political Caricature in Nineteenth Century France, Kent/Lon ... 26 Ainsi, le nazisme et le fascisme ont-ils eu recours au langage de la satire graphique, en particul ... 27 Alexandre Vatline et Larissa Malachenko, Dessine-moi un Bolchevik. Les caricaturistes du Kremlin, ... 28 In Le Monde, 25 avril 2002. Le dessin est repris dans Plantu, La France Ă  la baguette. L’annĂ©e 200 ... 29 Yves Bordenave, Marc Blondel “atteinte dans son honneur” par un dessin de Plantu », in Le Monde, ... 30 CitĂ© par VĂ©ronique Murus, La mouche », in Le Monde, 29-30 avril 2007. À la suite, Plantu prĂ©cisa ... 5La caricature ne peut donc qu’ĂȘtre suspecte et ceci explique les imaginaires qui lui sont attachĂ©s, tout autant que les mesures de surveillance, entre censure partielle et suppression totale, dont elle a Ă©tĂ© l’objet, selon les rĂ©gimes politiques, tout au long des xixe et xxe siĂšcles25. Dans les dictatures, elle est rĂ©duite Ă  l’illĂ©galitĂ©-sauf si elle appartient Ă  l’arsenal de la propagande qui l’instrumentalise contre des cibles choisies26 – et sa pratique constitue un dĂ©lit qui n’est guĂšre tolĂ©rĂ© que dans les marges officieuses du rĂ©gime, comme en attestent les portraits-charges de leurs confrĂšres exĂ©cutĂ©s souvent maladroitement mais non sans efficacitĂ© par les membres du Politburo, en URSS dans les annĂ©es 1920 et 193027. Dans les dĂ©mocraties modernes, les caricaturistes peuvent ĂȘtre poursuivis, sur plainte des sujets de leurs charges auxquels la loi accorde le statut de victimes. Ainsi, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du syndicat Force ouvriĂšre, Marc Blondel, porta-t-il plainte en diffamation pour une caricature de Plantu qui, Ă  la une du Monde28, l’avait reprĂ©sentĂ© assoupi, assis derriĂšre Jean-Marie Le Pen – alors prĂ©sent au second tour des Ă©lections prĂ©sidentielles –, et arborant un brassard FO, d’allure vaguement nazie. Le dessinateur avait ainsi voulu stigmatiser le silence politique du leader syndicaliste. Mais ce dernier avait Ă©prouvĂ© cette charge comme une atteinte Ă  son honneur29 ». Dans une veine similaire, on sait que, pendant la campagne prĂ©sidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy se plaignit auprĂšs de Plantu d’une caricature oĂč il avait repĂ©rĂ© qu’il Ă©tait affublĂ© d’un brassard estampillĂ© IN, en Ă©cho Ă  la question de l’identitĂ© nationale portĂ©e au dĂ©bat par le candidat, et accompagnĂ© d’une mouche volant bas. À propos de cet insecte, il crut bon de justifier Je sais qu’elles accompagnent gĂ©nĂ©ralement la reprĂ©sentation de JeanMarie Le Pen. [...] J’ignore sincĂšrement ce qui me vaut un tel traitement, tant je considĂšre avoir, tout au long de ma vie politique, combattu les idĂ©es de l’extrĂȘme droite [...]30 ». 31 Voir la sĂ©rie de 3 volumes d’AndrĂ© Ribaud, dessins de Moisan La Cour, chronique du royaume 1961 ... 32 Voir Moisan histoire d’une RĂ©publique de De Gaulle Ă  Mitterrand, catalogue d’exposition, Paris, ... 33 Annie Duprat, Le Roi dĂ©capitĂ©. Essai sur les imaginaires politiques, Paris, Éditions du Cerf, 1992 ... 34 Catherine Clerc, La Caricature contre NapolĂ©on, Paris, Promodis, 1985. 35 Annie Jourdan, NapolĂ©on, hĂ©ros, imperator, mĂ©cĂšne, Paris, Aubier, 1998. 36 Louis Veuillot, Paris pendant les deux siĂšges, 2 vol., Paris, Victor PalmĂ©, 1871, vol. 1, p. 362-3 ... 37 George Grosz, Un petit oui et un grand non 1955, NĂźmes, Éditions Jacqueline Chambon, 1990. 6Dans un cas comme dans l’autre, ce qui est craint par les victimes de la caricature, c’est le rabaissement qu’elle produit par le comique rire d’un homme de pouvoir constitue une transgression, voire un forfait, qui revient Ă  lui retirer son crĂ©dit et peut-ĂȘtre mĂȘme Ă  lui dĂ©nier toute facultĂ©. C’est, sous la monarchie, proclamer que le roi est nu » et que la puissance et la gloire peuvent n’ĂȘtre rien – comme dans la sĂ©rie de Roland Moisan et AndrĂ© Ribaud31 du Canard enchaĂźnĂ©, visant de Gaulle en faux monarque, flanquĂ© d’une fausse cour et dotĂ© d’une fausse grandeur32. Les historiens de la RĂ©volution française ont montrĂ© le rĂŽle manifeste de la caricature dans le processus de promotion de la dĂ©faite du corps de Louis XVI, ayant prĂ©parĂ© l’opinion publique Ă  sa dĂ©chĂ©ance symbolique, sa destitution politique et sa mort physique33. La caricature est aussi redoutĂ©e par les modes de destitution qu’elle fait jouer elle transforme l’humain en animal Louis XVI en cochon ou NapolĂ©on III en vautour dĂ©plumĂ© ou en lĂ©gume Louis-Philippe en melon, voire en objet Georges Pompidou en cendrier, François Mitterrand en chandelle-en tirant souvent le sujet vers une condition ou un Ă©tat infĂ©rieurs qui placent le spectateur et, du mĂȘme coup, haussent le rieur en position de distance et de supĂ©rioritĂ©. Le jeu critique et comique du caricaturiste consiste Ă  avilir et salir la victime de l’image en faisant intervenir aussi l’obscĂ©nitĂ©, sous deux formes principales la pornographie et la scatologie. Ainsi procĂšdent les caricatures anti-napolĂ©oniennes34 qui se plaisent Ă  montrer – motivation et sujet exclusifs de nombreuses charges – l’Empereur dĂ©fĂ©quant en public, pour rabaisser le grand homme et dĂ©samorcer la gloire et la pompe dont il se pare35. Dans la perception angoissante de la caricature, se trouve activĂ©e Ă©galement la destitution qu’elle provoque, en soumettant sa victime Ă  la rĂ©putation culturelle de son propre statut c’est une image obscĂšne ou vicieuse, Ă  force de dĂ©noncer les vices de ses sujets et d’en donner Ă  rire. Mais tant elle y traĂźne ses victimes, cette imagerie du trottoir finit par ĂȘtre suspectĂ©e de se complaire dans le caniveau ; c’est ce que l’ultramontain Louis Veuillot, saisi par le vomissement de caricatures qui depuis votre avĂšnement n’a cessĂ© de salir la ville », reprochera en novembre 1870 au rĂ©publicain Jules Favre, ministre du gouvernement de la DĂ©fense nationale36. TrĂšs significativement, quand le peintre expressionniste George Grosz dit sa curiositĂ© pour l’image satirique, Ă  l’époque de la RĂ©publique de Weimar, il la rapproche des graffitis des pissotiĂšres publiques, qu’il s’applique Ă  copier tant leur cruditĂ©, leur obscĂ©nitĂ© et leur duretĂ© le fascinent37. 38 Ernst Kris et Ernst Gombrich, Principes de la caricature » 1940 ; repris par Ernst Kris, Psych ... 39 Jules VallĂšs, ƒuvres, Ă©dition Ă©tablie par Roger Bellet, Paris, Gallimard, BibliothĂšque de la PlĂ© ... 40 Bernard Sarrazin, Le Rire et le sacrĂ©. Histoire de la dĂ©rision, Paris, DesclĂ©e de Brouwer, 1991, p ... 41 Ibid. 42 Charles Baudelaire, De l’essence du rire... », op. cit., p. 260. 7La comparaison de Grosz renvoie aussi Ă  une mise en image » constituĂ©e en sortilĂšge. Dans un texte fondateur38, Kris et Gombrich ont avancĂ© l’hypothĂšse d’une parentĂ© entre la caricature et la magie caricaturer son ennemi aurait Ă©quivalu Ă  pendre son portrait en place publique, Ă  lacĂ©rer ou dĂ©chirer sa photographie, Ă  planter des aiguilles dans une poupĂ©e Ă  son effigie. Des caricaturistes emploient d’ailleurs, dĂšs le xixe siĂšcle, selon une mise en abyme, ces procĂ©dĂ©s comme motifs iconographiques, en multipliant les pendaisons, les mises au pilori et les supplices physiques les plus cruellement inventifs – faces scarifiĂ©es, yeux crevĂ©s, bouches obstruĂ©es... –, qui soumettent les visages Ă  des rictus et des grimaces d’autant plus risibles que le subreptice de ces expressions passagĂšres se trouve figĂ© par l’image caricaturale. Enfin, la caricature effraie parce qu’alors mĂȘme qu’elle prĂ©tend Ă  la vĂ©ritĂ©, elle soumet sa victime Ă  une dĂ©nonciation excessive et injuste, voire outrageante, souvent erronĂ©e quand elle n’est pas mensongĂšre. Calomniez, calomniez ! il en restera toujours quelque chose », dit l’adage – la caricature accentue cette dimension de la mauvaise parole en jouant avec la fixitĂ© et la permanence de l’image qui s’apparente Ă  une malĂ©diction. Dans Les EmployĂ©s 1837, Balzac prĂ©sente un fonctionnaire, Bixiou, qui se consacre Ă  la chanson comique et Ă  la caricature, avec tant de piquant qu’il parvient, d’un seul de ses dessins, Ă  briser la carriĂšre d’un collĂšgue du ministĂšre. Cette dimension calomnieuse de la caricature-malĂ©fice est essentielle du point de vue de sa rĂ©ception et de ses enjeux comiques. Jules VallĂšs en fit d’ailleurs l’expĂ©rience incidemment, d’aprĂšs son portrait-charge en chien publiĂ© par AndrĂ© Gill dans La Lune du 14 juillet 1867. Quelques semaines plus tard, pendant une escapade en ballon, il atterrit Ă  Provins, oĂč une jeune femme lui dĂ©clara Oh ! Je vous reconnais, monsieur. Je vous ai vu dans La Lune, vous Ă©tiez derriĂšre un corbillard et vous traĂźniez une casserole. » VallĂšs prĂ©cise qu’elle s’échappe [...] prĂ©textant je ne sais quoi. Elle redescend [...] accompagnĂ©e d’une jeune dame grande et pĂąle [...]. Elle sait qui je suis. Son amie lui a dit “Viens voir ce monstre !”39 ». Si la caricature est l’objet d’une grande mĂ©fiance, voire d’une sorte de crainte, c’est parce qu’elle s’applique Ă  faire exploser et Ă  disqualifier par le rire des hiĂ©rarchies instituĂ©es – qu’elle ne reconnaĂźt plus, ni dans l’ordre moral ou religieux, ni dans l’ordre social ou politique – et parce qu’elle en fait prolifĂ©rer sans arrĂȘt le tohu-bohu40 », en brouillant tous les repĂšres, le haut et le bas, le sacrĂ© et le profane, le sĂ©rieux et le non-sĂ©rieux41 » – jusqu’à donner le vertige », selon le mot de Baudelaire42. VERS UNE ESTHÉTIQUE DE LA CARICATURE 43 Charles Baudelaire, Mon cƓur mis Ă  nu », XXXVIII ; in ƒuvres complĂštes, t. 1, Claude Pichois di ... 44 Champfleury, Son regard et celui de Baudelaire, Ă©dition Ă©tablie par GeneviĂšve et Jean Lacambre, Pa ... 45 Charles Baudelaire, De l’essence du rire... », op. cit., p. 241. 46 Ibid., p. 247. 47 Ibid., p. 242. 48 Emmanuel Kant, Critique de la facultĂ© de juger, Ă©dition et traduction d’Alexis Philonenko, Paris, ... 49 Voir Champfleury, l’art pour le peuple, catalogue d’exposition Paris, MusĂ©e d’Orsay, 13 mars-17 j ... 50 Bernard Vouilloux, Champfleury et le “matĂ©riel de l’art”... », op. cit. 8C’est au xixe siĂšcle – dans ce siĂšcle, dont Baudelaire a dit qu’il avait le culte des images43 », qui s’était substituĂ© Ă  d’autres cultes, sans pour autant qu’il y ait d’autres croyances –, que la caricature fut prise en compte, en dehors de la tradition des traitĂ©s de peinture ou d’iconologie, pour ce qu’elle pouvait ĂȘtre intrinsĂšquement. Au mitan du siĂšcle, deux critiques d’art ont plus particuliĂšrement regardĂ© ces images Baudelaire et Champfleury, dont on amalgame souvent les Ă©crits sur la caricature ou qu’on oppose44, mais qui n’interviennent pas dans les mĂȘmes conditions, car ils ne lisent pas la caricature dans une perspective commune. Selon Baudelaire, dans son essai de 1857, la caricature est un genre singulier45 » – Ă  l’écart de la hiĂ©rarchie des genres, mais aussi de la distinction entre arts majeurs et arts mineurs –, fondĂ© sur une dualitĂ© La caricature est double le dessin et l’idĂ©e, le dessin violent, l’idĂ©e mordante et voilĂ©e ; complication d’élĂ©ments pĂ©nibles [...]46 », avance-t-il. Soit la caricature intĂ©resse l’historien ou le chroniqueur et elle est, en l’espĂšce, une archive47 » susceptible de renseigner sur un Ă©vĂ©nement, une personnalitĂ© ou un courant d’opinion. Sa part d’actualitĂ© vient alors documenter le propos de l’historien qui peut en apprĂ©cier l’efficacitĂ© critique et le comique significatif », Ă  la condition d’en ressusciter le rĂ©gime allusif et le sujet. Mais Baudelaire avertit que, par cette approche iconographique, la caricature est condamnĂ©e Ă  l’obsolescence dĂšs sa parution, puisqu’elle se trouve aussitĂŽt dĂ©passĂ©e par une actualitĂ© changeante suscitant toujours de nouvelles charges, elles-mĂȘmes, Ă  leur tour emportĂ©es par le souffle incessant qui en amĂšne de nouvelles ». Soit la caricature est devenue illisible et incomprĂ©hensible du point de vue de l’histoire, n’accĂ©dant pas au rang d’archive, par une perte de son sens. Ce qui subsiste alors, toujours selon Baudelaire, c’est la caricature comme mystĂšre, Ă©nigme ou chiffre, qui fait rire, bien que la signification premiĂšre de l’image Ă©chappe. En l’espĂšce, le comique et la critique de long terme sont produits par les formes, la syntaxe et le langage mĂȘmes de la caricature, entendue comme une image dĂ©formante et dĂ©gradante, excessive et dĂ©rĂ©glĂ©e, monstrueuse et improbable, conformĂ©ment Ă  l’origine diabolique du rire. C’est ce que Baudelaire appelle le comique absolu ». Ces deux conceptions de la caricature sont presque indissociables au sein des objets elles co-existent dans chaque image satirique, en des proportions variant selon l’évĂ©nement raillĂ© et selon sa composition en vue de la satire. Mais, pour la premiĂšre fois, grĂące Ă  Baudelaire, une approche thĂ©orique a Ă©tĂ© envisagĂ©e, qui proposait de soustraire la caricature Ă  une forme de journalisme, pour lui confĂ©rer un statut artistique et esthĂ©tique – ses analyses s’appuient principalement sur les gravures des dessinateurs rĂ©unis par Philipon dans les annĂ©es 1830, et plus particuliĂšrement sur les productions de Daumier. En rĂ©sumĂ©, on peut dire que, dans la lecture baudelairienne de la caricature, c’est l’histoire malmenĂ©e qui est source de comique significatif », mais que c’est le dĂ©passement de celle-ci qui fait rire, dĂšs lors qu’une Ă©nigme s’y substitue, pour produire un comique absolu » – un rire subit et violent relevant du rire vivant et Ă©clatant » dĂ©fini par Kant48. Chez Champfleury, dont il faut rappeler qu’il est romancier et collectionneur, thĂ©oricien du rĂ©alisme, dĂ©fenseur de Courbet, historien des arts populaires et de l’image satirique, Ă  laquelle il a vouĂ© une dizaine d’études publiĂ©es durant les dĂ©cennies 1860 et 187049, l’apprĂ©ciation de la caricature intervient dans un autre registre50. Elle est une forme d’esprit » relevant de deux systĂšmes qui se croisent inextricablement soit elle oscille de l’idĂ©alisation Ă  la dĂ©valuation physique, pour railler les apparences et rĂ©tablir la vĂ©ritĂ© ; soit elle hĂ©site entre la description quasi littĂ©rale de la rĂ©alitĂ© connue et le pur produit presque dĂ©raisonnable de l’imagination, en essayant de concilier la part de l’identification et celle de l’invention. 51 Charles Baudelaire, Quelques caricaturistes français », in Le PrĂ©sent, 1er octobre 1857 ; repris ... 9Qu’on prenne la dualitĂ© de Baudelaire ou les systĂšmes de Champfleury, ou bien qu’on considĂšre les craintes culturelles qu’elle inspire, on comprend que les lectures de la caricature mettent au jour le principe de l’écart. Ce rĂ©gime de l’écart est consubstantiel Ă  la caricature, qui joue entre imitation et dĂ©formation, entre l’observation d’un rĂ©fĂ©rent et sa transposition – moins que sa traduction. Baudelaire l’a notĂ© chez Daumier, Ă  propos de l’Ɠuvre duquel il invite son lecteur Feuilletez son Ɠuvre, et vous verrez dĂ©filer devant vos yeux, dans sa rĂ©alitĂ© fantastique et saisissante, tout ce qu’une grande ville contient de vivantes monstruositĂ©s51. » C’est une qualitĂ© de la caricature que de devenir une crĂ©ation viable et autonome, en dĂ©pit de sa syntaxe horrifique. Dans un roman inachevĂ©, Étienne Mayran, Hippolyte Taine dĂ©crit, sous les traits d’Armand Favart, un cancre aux yeux ardents » et Ă  la prĂ©cocitĂ© malheureuse », fanfaron de vices » Ă  la tĂȘte pourrie par un rĂ©pertoire de chansons orduriĂšres » qui, passant son temps Ă  gribouiller, n’en retire que des parodies et des caricatures dĂ©gradantes 52 Hippolyte Taine, Étienne Mayran 1861, prĂ©face de Paul Bourget, Paris, Maren Sell, Petite bibli ... Maintes fois, le maĂźtre de dessin, voyant cette facilitĂ©, l’avait encouragĂ© ; mais d’une noble statue antique, il faisait un Ă©corchĂ© grotesque ; les squelettes ricanants et indĂ©cents sortaient naturellement de sa plume ; il en Ă©tait venu Ă  ne plus faire que des ventres enflĂ©s et des poitrines haves ; il jouait avec l’horrible [...]52. 10Faire rire avec l’horrible, le monstrueux, l’atroce, le dĂ©viant, c’est l’entreprise de la caricature, qui oblige Ă  revenir aux termes de la PoĂ©tique d’Aristote. En effet, ceux-ci seraient ainsi toujours valides et actifs au sein de la caricature 53 Dans PoĂ©tique d’Aristote, traduction de J. BarthĂ©lemy Saint-Hilaire, Paris, A. Durand, 1858, p. 9- ... L’imitation poĂ©tique ayant pour objet de reprĂ©senter des hommes qui agissent, il est nĂ©cessaire que [...] les poĂštes peignent les hommes ou meilleurs qu’ils ne sont ordinairement, ou pires qu’ils ne sont, ou tels qu’ils sont ; comme font les peintres. Polygnote les peignait plus beaux que nature ; Pauson plus laids ; Denys comme ils Ă©taient53. 54 Sigmund Freud, Le Mot d’esprit et sa relation Ă  l’inconscient 1905, Paris, Gallimard, de l’inc ... 55 Rabelais indique que Zeuxis mourut Ă  force de rire, considerant le minoys et le portraict d’une ... 56 Remy de Gourmont, Les Arts et les ymages, Bertrand Tillier dir., Saint-SĂ©bastien-sur-Loire, SĂ©qu ... 57 Voir Benjamin Roubaud et le PanthĂ©on charivarique, catalogue d’exposition Paris, Maison de Balzac ... 58 Charles Fontane, Un maĂźtre de la caricature, AndrĂ© Gill, Paris, Éditions de l’Ibis, 1927, 2 vol. 59 Voir 3 rĂ©publiques vues par Cabrol et Sennep, catalogue d’exposition, Christian Delporte et Lauren ... 60 Michel Foucault, Folie et dĂ©raison. Histoire de la folie Ă  l’ñge classique, Paris, Union gĂ©nĂ©rale ... 11Dans la caricature hĂ©ritĂ©e de Pauson, ces variations et ces Ă©carts, entre un rĂ©fĂ©rent et son image en pire, sont source de comique-et probablement l’idĂ©e que le plus laid » puisse devenir la norme ou la rĂ©fĂ©rence – les pĂ©ripĂ©ties de la reconnaissance » dont parle Aristote font surgir le rire. C’est pourquoi, Ă  la suite de Freud et de sa thĂ©orie de l’humour54, on doit convenir qu’il n’existe pas de caricature involontaire, en cela que le comique est suscitĂ© par la conciliation des rĂšgles de l’imitation et de leur sabotage simultanĂ©. N’est-ce pas ce qui ressort de la trame de la mort du peintre Zeuxis, telle que Rabelais l’a Ă©voquĂ©e dans son Quart Livre55 ? La caricature se nourrit autant de l’imitation et de ses exigences – acuitĂ© de l’observation et prĂ©cision de la restitution – qui fondent toute reprĂ©sentation, que de l’altĂ©ration lĂ©gĂšre ou appuyĂ©e de ces qualitĂ©s rĂ©putĂ©es faire mentir grossiĂšrement l’image travestie ou, au contraire, la transformer en un subtil dĂ©pĂŽt de la vĂ©ritĂ© que dĂ©voile le caricaturiste. Le rire est en partie provoquĂ© par ces ambiguĂŻtĂ©s et si celles-ci sont dĂ©sactivĂ©es, la caricature s’évanouit en mĂȘme temps que le comique est dĂ©samorcĂ©. Mais il intervient surtout dans les Ă©carts que mĂ©nagent les principes actifs d’une imitation dĂ©rĂ©glĂ©e – Ă  la suite de Remy de Gourmont, on pourrait avancer que tout ce qui n’est pas photographie est caricature56 » –, mais dĂ©rĂ©glĂ©e Ă  dessein, avec des miroirs convexes ou concaves », dit encore Gourmont, un peu hĂątivement mais significativement. Le meilleur exemple en est peut-ĂȘtre fourni par l’exercice du portrait-charge, tel que le xixe siĂšcle l’a popularisĂ© et codifiĂ© jusqu’à nos jours, Ă  travers le principe dominant de la grosse tĂȘte sur petit corps, mis au point par Benjamin Roubaud dans les annĂ©es 183057, popularisĂ© par AndrĂ© Gill tout au long de la dĂ©cennie 187058, maintenu par Cabrol dans les annĂ©es 193059 et toujours pratiquĂ© de nos jours par Willem ou Plantu, jusqu’à la difformitĂ© de la tĂȘte-citrouille ou de la tĂȘte-baudruche, qui repose sur une fracture dĂ©libĂ©rĂ©e de l’unitĂ© physique du modĂšle perçu comme un ensemble solide et continu60 », Ă  laquelle Michel Foucault avait Ă©tĂ© sensible. 61 Selon l’expression de Baudelaire, dans son Salon de 1859. 62 Selon les mots de ThĂ©ophile Gautier, Ă  propos d’Un Enterrement Ă  Ornans 1849-1850, musĂ©e d’Orsay ... 63 Thierry Chabanne, Les Salons caricaturaux, Paris, RĂ©union des musĂ©es nationaux, Les Dossiers du ... 12La caricature procĂšde, en effet, du rĂ©alisme et de ses avatars qui cherchent Ă  inventorier et Ă  organiser le monde visible, pour en rĂ©vĂ©ler et en expliciter les fonctionnements moraux ou sociaux. Au point que le monde ne semble plus ĂȘtre dĂ©sormais qu’un magasin d’images61 » laides et comiques, comme au travers du regard d’Anatole, le peintre ratĂ© et blagueur des frĂšres Goncourt, dans Manette Salomon 1867. À cet Ă©gard, il n’est guĂšre surprenant que la caricature ait connu une inflation si spectaculaire au moment mĂȘme oĂč, dans les annĂ©es 1850 Ă  1870, le rĂ©alisme littĂ©raire et pictural se dĂ©veloppait et s’imposait en esthĂ©tique normative, au risque d’ĂȘtre parfois dotĂ© ou suspectĂ© d’accents voire d’intentions satiriques. Quelques critiques d’art virent dans les premiers tableaux de Gustave Courbet ou de Jean-François Millet des caricatures sĂ©rieuses62 » de tableaux, de sujets, de genres, d’art qui furent une grande source d’hilaritĂ© pour les caricaturistes du Salon et qui nourrirent leurs parodies63. Cette facultĂ© rĂ©aliste consacre la caricature comme une image lisible – une sorte de procĂšs-verbal ou d’état des lieux, conforme Ă  son objet. C’est ce que prĂ©tend implicitement AndrĂ© Gill – ami de Courbet, VallĂšs et Champfleury – quand, dans ses souvenirs, il raconte le bĂ©nĂ©fice qu’il a tirĂ©, pour son mĂ©tier de caricaturiste, de son activitĂ© premiĂšre de portraitiste mortuaire, durant les Ă©pidĂ©mies de cholĂ©ra des annĂ©es 1860 64 AndrĂ© Gill, MĂ©moires et correspondance d’un caricaturiste, Bertrand Tillier dir., Seyssel, Champ ... Je ne regrette pas que le besoin de gagner ma vie m’ait placĂ© souvent en face de ces tĂȘtes de trĂ©passĂ©s le doigt de la mort, en les modelant pour l’éternitĂ©, leur imprime d’étranges grimaces, de singuliers sourires. Pour le mĂ©tier que je fais, Ă  prĂ©sent, ce sont lĂ  de bonnes Ă©tudes64, 65 Charles Baudelaire, Quelques caricaturistes français », op. cit., p. 275. 13se souviendra-t-il. La part de mimesis, la tentation rĂ©aliste de la caricature pensĂ©e comme un constat ont souvent Ă©tĂ© perçues comme la qualitĂ© primordiale des gravures de Goya, pourtant peuplĂ©es de faces grimaçantes assimilĂ©es Ă  des monstres malĂ©fiques, ou comme le caractĂšre principal des planches de Daumier et de Grosz, et ce au mĂ©pris des dĂ©formations et des exagĂ©rations improbables, en dĂ©pit des incongruitĂ©s rĂ©fĂ©rentielles. La fortune critique de ces diffĂ©rents artistes recourant Ă  des formes caricaturales fait amplement Ă©cho Ă  leur capacitĂ© d’observation et de restitution de la triviale et terrible rĂ©alitĂ© » dĂ©signĂ©e par Baudelaire65. L’émergence progressive des genres » de la caricature comme catĂ©gories critiques, mais surtout comme pratiques et spĂ©cialitĂ©s adoptĂ©es et perpĂ©tuĂ©es – le portrait-charge, la caricature de type, la caricature de mƓurs... –, va dans le sens de cette approche naturaliste qui cherche Ă  structurer une vision du monde. Ces aptitudes et ces attitudes consacrent le caricaturiste comme un imitateur savant et un habile contrefacteur, qui excelle Ă  singer les autres. Ce n’est pas sans raison si, dans leur roman de la fin de l’art », Manette Salomon, les Goncourt mettent en scĂšne Coriolis le personnage du peintre tragique, son compagnon d’atelier Anatole son alter ego, sous les traits du rapin comique et farceur, copiste, parodiste et caricaturiste, incarnation par excellence de la mimesis et leur singe Vermillon. Ces trois personnages, leurs actions et leurs Ă©tats d’esprit Ă©voluent en perspective les uns des autres Coriolis peint, Anatole le caricature et Vermillon imite le parodiste. Mais Anatole, qui est nĂ© avec des malices de singe », finit par singer le singe et s’épuise dans ce jeu sans fin d’imitations. 66 Henri Bergson, Le Rire. Essai sur la signification du comique 1940, Paris, PUF, Quadrige », 19 ... 67 Charles Baudelaire, De l’essence du rire... », op. cit., p. 254. 68 Gustave Flaubert, Bouvard et PĂ©cuchet, Paris, Gallimard, Folio », 1979, p. 382. 69 Charles Baudelaire, Quelques caricaturistes français », op. cit., p. 273. 70 Ernst Kris et Ernst Gombrich, Principes de la caricature », op. cit. 71 Comme l’écrit Dominique Noguez en paraphrasant la dĂ©finition de la lecture donnĂ©e par Sartre dans... 14La complicitĂ© d’Anatole et Vermillon en est un symptĂŽme que les Goncourt ont compris la caricature est douĂ©e de vertus imitatives, qui forment une sĂ©rie de pratiques – voire de mĂ©caniques, si l’on se rĂ©fĂšre aux thĂ©ories de Bergson, dans son essai sur Le Rire66 – la consacrant simultanĂ©ment comme un espace de la dĂ©formation Ă  vocation comique. Il faut donc observer les dispositifs plastiques qui composent la syntaxe, dont dispose le caricaturiste pour malmener la reprĂ©sentation et pour en fournir une image hybride et imprĂ©vue, indĂ©cise et immĂ©diatement risible, conformĂ©ment au rire subit » dont parle Baudelaire67. Cette grammaire est essentiellement d’ordre plastique et elle peut ĂȘtre rapprochĂ©e du trait de force » qu’évoque Flaubert dans Bouvard et PĂ©cuchet68 – ce trait de force » ressortit Ă  la maĂźtrise du dessin, entre l’intelligence de l’Ɠil et la sĂ»retĂ© de la main. AppliquĂ© Ă  la caricature, il peut garantir l’efficacitĂ© critique et comique de cette imagerie. En une mĂ©taphore efficace, Baudelaire parle d’une espĂšce d’argot plastique69 » sollicitant la condensation jusqu’à l’ablation, l’exagĂ©ration jusqu’à la difformitĂ©, le dĂ©placement jusqu’à l’inversion, dans un systĂšme oĂč la reprĂ©sentation cristallise dĂ©finitivement le transitoire. Ces pratiques procĂšdent de ce que Kris et Gombrich ont appelĂ© une rĂ©gression volontaire70 », dont l’agressivitĂ© exprimĂ©e est Ă  l’égal du comique provoquĂ© par le dĂ©tournement des moyens mĂȘmes de l’imitation et de la reprĂ©sentation. La caricature comme crĂ©ation dirigĂ©e71 » est donc un art cultivant Ă  dessein la dissonance et la dysharmonie, pour pouvoir susciter une irritation que le rire viendra sanctionner. 72 Charles Baudelaire, De l’essence du rire... », op. cit., p. 254. 73 Jeanne Favret-Saada, Comment produire une crise mondiale avec douze petits dessins, Paris, Les Pra ... 15Dans cette perspective, il faut prendre en compte les mesures graphiques mĂ©tamorphiques qui permettent de briser, d’une part, l’unitĂ© physique du visible et plus particuliĂšrement du corps engagĂ© comme rĂ©fĂ©rent, support et incarnation, et d’autre part, les normes de la reprĂ©sentation ou les codes de l’idĂ©alisation, en leur substituant une combinatoire qui incarne autrement le mĂ©canomorphisme, la tĂ©ratogĂ©nie, la rĂ©ification, le zoomorphisme, l’entomomorphisme, la daphnĂ©isation... Toutes ces mutations, partielles ou globales, qui fondent le langage de la caricature moderne et lui donnent encore cours, de mĂȘme que tous les jeux graphiques issus d’un rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de la disjonction-les disproportions internes Ă  la composition, les rĂ©ductions ou les grossissements partiels, les dĂ©placements, les glissements, les dĂ©calages Ă  portĂ©e ludique... –, disloquent la perception rationnelle attachĂ©e Ă  la rĂ©putation mimĂ©tique premiĂšre de l’image, en y introduisant une abstraction Ă©nigmatique, source de comique c’est le chiffre » de Baudelaire72, que le spectateur est invitĂ© Ă  essayer de sanctionner, dĂ©crypter et rectifier, en riant brutalement de l’étrangetĂ© produite. C’est donc Ă  l’intersection de l’imitation et de la dĂ©formation, sous le rĂšgne de l’altĂ©ration -–également renforcĂ©e par le registre des lĂ©gendes, disjonctives ou contradictoires avec la part visuelle de la caricature – que surgit le rire dans la caricature, nĂ© du plaisir trouble de singer » dans les deux sens confondus et maĂźtrisĂ©s du terme, imiter et railler, mais aussi de la nĂ©cessitĂ© de se prĂ©munir des inquiĂ©tudes que vĂ©hicule cette imagerie dans les sociĂ©tĂ©s contemporaines, comme l’ont montrĂ©, l’affaire des caricatures du ProphĂšte 2005-2006, les rĂ©actions et les considĂ©rations s’alarmant soudainement du pouvoir dĂ©vastateur de la caricature capable de produire un rire attentatoire, sacrilĂšge et profanateur73. Notes 1 Les notices de Jean-François Marmontel furent ultĂ©rieurement reprises dans ses ÉlĂ©ments de littĂ©rature Paris, Firmin-Didot, 1846, 3 vol.. 2 GĂ©rard Genette, Palimpsestes. La littĂ©rature au second degrĂ© 1982, Paris, Éditions du Seuil, Points Essais », 1992. 3 Jean Émelina, Le Comique, essai d’interprĂ©tation gĂ©nĂ©rale 1991, Paris, SEDES, 1996. 4 SĂ©golĂšne Le Men, Daumier et la caricature, Paris, Citadelles & Mazenod, 2008, p. 28-32. 5 Dans Charlie Hebdo, 27 mai 1974. 6 Pierre Jourde, Empailler le torĂ©ador. L’incongru dans la littĂ©rature française, Paris, JosĂ© Corti, Les Essais », 1999. 7 Bernard Vouilloux, Champfleury et le “matĂ©riel de l’art” le langage de l’imagerie populaire », in Romantisme, n°o 134, 2006-4, p. 107-116 p. 107 pour la citation. 8 Michel Ragon, Le Dessin d’humour. Histoire de la caricature et du dessin humoristique en France 1960, Paris, Éditions du Seuil, Point Virgule », 1992 ; Michel Melot, L’ƒil qui rit. Le pouvoir comique des images, Paris, BibliothĂšque des arts, 1975 ; Bertrand Tillier, À la charge ! La caricature en France de 1789 Ă  2000, Paris, Éditions de l’Amateur, 2005 ; Laurent Baridon et Martial GuĂ©dron, L’Art et l’histoire de la caricature, Paris, Citadelles & Mazenod, 2006. 9 Éric Smadja, Le Rire, Paris, PUF, Que sais-je ? », 1993, p. 3. 10 Charles Baudelaire, De l’essence du rire et gĂ©nĂ©ralement du comique dans les arts plastiques » 1855 ; repris dans CuriositĂ©s esthĂ©tiques, Ă©dition Ă©tablie par Henri Lemaitre, Paris, Garnier, 1986, p. 241-263. 11 Charles Baudelaire, De l’essence du rire... », op. cit., p. 243. 12 Daniel MĂ©nager, La Renaissance et le rire, Paris, PUF, Perspectives littĂ©raires », 1995, p. 80. 13 Celui auquel le rire est Ă©tranger. 14 Jacques Le Goff, Rire au Moyen Âge » 1989, et Le rire dans les rĂšgles monastiques du Haut Moyen Âge » 1990 ; repris dans Un autre Moyen Âge, Paris, Gallimard, Quarto », 1999, respectivement p. 1 343-1 356 et p. 1 357-1 368. 15 Jacques Le Goff, Le rire dans les rĂšgles monastiques... », op. cit., p. 1 357. 16 Max Milner, Le Diable dans la littĂ©rature française, de Cazotte Ă  Baudelaire, 1772-1861 1971, Paris, JosĂ© Corti, 2007. 17 Jacques Le Goff, Rire au Moyen Âge », op. cit., p. 1 353. 18 Colette Arnould, La Satire, une histoire dans l’histoire, Paris, PUF, littĂ©raires », 1996. 19 Jacques Le Goff, Rire au Moyen Âge », op. cit., p. 1 343. 20 Robert Elliot, The Power of Satire Magic, Ritual, Art, Princeton, Princeton UniversitĂ© Press, 1960. 21 Werner Hofmann, La Caricature de Vinci Ă  Picasso, Paris, GrĂŒnd/Somogy, 1958, p. 114. 22 Voir William Hogarth, catalogue d’exposition Paris, MusĂ©e du Louvre, 20 octobre 2006-8 janvier 2007, Ă©tabli par Mark Hallett et Christine Riding, Paris, MusĂ©e du Louvre/Hazan, 2006. 23 CitĂ© par AndrĂ© Blum, La Caricature rĂ©volutionnaire, Paris, Jouve, 1916, p. 195-196. 24 Jacques-Louis David, L’ArmĂ©e des cruches, eau-forte, 1793-1794, Paris, BNF, Dc Vinck ». Voir Jacques-Louis David, le discours scatologique de la RĂ©volution française et l’art de la caricature », in Politique et polĂ©miques. La caricature française et la RĂ©volution, 1789-1799, catalogue d’exposition, Los Angeles, Press of University of California, 1988 ; Paris, BNF, 1989, p. 69-85. 25 Robert Justin Goldstein, Censorship of Political Caricature in Nineteenth Century France, Kent/Londres, Kent State University Press, 1989 ; Jean-Michel Renault, Censure et caricatures, Paris, Pat Ă  pan/Reporters sans frontiĂšres, 2006. 26 Ainsi, le nazisme et le fascisme ont-ils eu recours au langage de la satire graphique, en particulier dans des productions antisĂ©mites. Voir JoĂ«l et Dan Kotek, Au nom de l’antisionisme. L’image des Juifs et d’IsraĂ«l dans la caricature, Bruxelles, Ă©ditions Complexe, 2003 ; Marie-Anne Matard-Bonucci, AntisĂ©mythes. L’image des juifs entre culture et politique 1848-1939, Paris, Nouveau Monde Ă©ditions, 2005. 27 Alexandre Vatline et Larissa Malachenko, Dessine-moi un Bolchevik. Les caricaturistes du Kremlin, 1923-1937, Paris, Tallandier, 2007. 28 In Le Monde, 25 avril 2002. Le dessin est repris dans Plantu, La France Ă  la baguette. L’annĂ©e 2002 par Plantu, Paris, Éditions du Seuil, 2002, p. 120. 29 Yves Bordenave, Marc Blondel “atteinte dans son honneur” par un dessin de Plantu », in Le Monde, 16 octobre 2005. Blondel fut finalement dĂ©boutĂ© voir Le Monde, 27 janvier 2006. 30 CitĂ© par VĂ©ronique Murus, La mouche », in Le Monde, 29-30 avril 2007. À la suite, Plantu prĂ©cisa Bien sĂ»r, dĂšs le lendemain, j’ai dessinĂ© trois mouches ! » 31 Voir la sĂ©rie de 3 volumes d’AndrĂ© Ribaud, dessins de Moisan La Cour, chronique du royaume 1961, Le Roi, chronique de la Cour 1962 et Le RĂšgne, chronique de la Cour 1967, parus chez R. Julliard Paris. 32 Voir Moisan histoire d’une RĂ©publique de De Gaulle Ă  Mitterrand, catalogue d’exposition, Paris, musĂ©e-galerie de la SEITA, 1993 ; la plaquette Que dit le volatile ? Les prĂ©sidents de la Ve RĂ©publique, Moisan et l’histoire de France, Paris, Archives nationales, 2007. 33 Annie Duprat, Le Roi dĂ©capitĂ©. Essai sur les imaginaires politiques, Paris, Éditions du Cerf, 1992 ; Antoine de Baecque, Le Corps de l’histoire mĂ©taphore et politique, 1770-1800, Paris, Calmann-LĂ©vy, 1993. 34 Catherine Clerc, La Caricature contre NapolĂ©on, Paris, Promodis, 1985. 35 Annie Jourdan, NapolĂ©on, hĂ©ros, imperator, mĂ©cĂšne, Paris, Aubier, 1998. 36 Louis Veuillot, Paris pendant les deux siĂšges, 2 vol., Paris, Victor PalmĂ©, 1871, vol. 1, p. 362-363. 37 George Grosz, Un petit oui et un grand non 1955, NĂźmes, Éditions Jacqueline Chambon, 1990. 38 Ernst Kris et Ernst Gombrich, Principes de la caricature » 1940 ; repris par Ernst Kris, Psychanalyse de l’art 1952, Paris, PUF, Le fil rouge », 1978, p. 231-250. 39 Jules VallĂšs, ƒuvres, Ă©dition Ă©tablie par Roger Bellet, Paris, Gallimard, BibliothĂšque de la PlĂ©iade », 2 vol., 1975 et 1990 vol. 1, p. 967-968. 40 Bernard Sarrazin, Le Rire et le sacrĂ©. Histoire de la dĂ©rision, Paris, DesclĂ©e de Brouwer, 1991, p. 10. 41 Ibid. 42 Charles Baudelaire, De l’essence du rire... », op. cit., p. 260. 43 Charles Baudelaire, Mon cƓur mis Ă  nu », XXXVIII ; in ƒuvres complĂštes, t. 1, Claude Pichois dir., Paris, Gallimard, BibliothĂšque de la PlĂ©iade », 1975, p. 701. 44 Champfleury, Son regard et celui de Baudelaire, Ă©dition Ă©tablie par GeneviĂšve et Jean Lacambre, Paris, Hermann, 1990. 45 Charles Baudelaire, De l’essence du rire... », op. cit., p. 241. 46 Ibid., p. 247. 47 Ibid., p. 242. 48 Emmanuel Kant, Critique de la facultĂ© de juger, Ă©dition et traduction d’Alexis Philonenko, Paris, J. Vrin, 1993, p. 238. 49 Voir Champfleury, l’art pour le peuple, catalogue d’exposition Paris, MusĂ©e d’Orsay, 13 mars-17 juin 1990, Ă©tabli par Luce AbĂ©lĂšs et GeneviĂšve Lacambre, Paris, RĂ©union des musĂ©es nationaux, 1990. 50 Bernard Vouilloux, Champfleury et le “matĂ©riel de l’art”... », op. cit. 51 Charles Baudelaire, Quelques caricaturistes français », in Le PrĂ©sent, 1er octobre 1857 ; repris dans CuriositĂ©s esthĂ©tiques, op. cit., p. 278 et 280. 52 Hippolyte Taine, Étienne Mayran 1861, prĂ©face de Paul Bourget, Paris, Maren Sell, Petite bibliothĂšque du xixe siĂšcle », 1991, p. 61. 53 Dans PoĂ©tique d’Aristote, traduction de J. BarthĂ©lemy Saint-Hilaire, Paris, A. Durand, 1858, p. 9-10 II, 2. 54 Sigmund Freud, Le Mot d’esprit et sa relation Ă  l’inconscient 1905, Paris, Gallimard, de l’inconscient », 1990. 55 Rabelais indique que Zeuxis mourut Ă  force de rire, considerant le minoys et le portraict d’une vieille par luy representĂ©e en paincture » Quart Livre, chapitre xvii, dans François Rabelais, ƒuvres complĂštes, Mireille Huchon et François Moreau dir., Paris, Gallimard, BibliothĂšque de la PlĂ©iade ; 15 », 1994, p. 580. 56 Remy de Gourmont, Les Arts et les ymages, Bertrand Tillier dir., Saint-SĂ©bastien-sur-Loire, SĂ©quences, 2006, p. 228. 57 Voir Benjamin Roubaud et le PanthĂ©on charivarique, catalogue d’exposition Paris, Maison de Balzac, 31 mai-31 aout 1988, Valerie Guilllaume et Segolene Le Men dir., Paris, Maison de Balzac, 1988. 58 Charles Fontane, Un maĂźtre de la caricature, AndrĂ© Gill, Paris, Éditions de l’Ibis, 1927, 2 vol. 59 Voir 3 rĂ©publiques vues par Cabrol et Sennep, catalogue d’exposition, Christian Delporte et Laurent Gervereau dir., Nanterre, MusĂ©e d’histoire contemporaine/BDIC, 1996. 60 Michel Foucault, Folie et dĂ©raison. Histoire de la folie Ă  l’ñge classique, Paris, Union gĂ©nĂ©rale d’éditions, Le Monde en 10-18 ; 169-170 », 1964, p. 140. 61 Selon l’expression de Baudelaire, dans son Salon de 1859. 62 Selon les mots de ThĂ©ophile Gautier, Ă  propos d’Un Enterrement Ă  Ornans 1849-1850, musĂ©e d’Orsay. Voir ThĂ©ophile Gautier, Courbet, le Watteau du laid, Ă©dition Ă©tablie par Christine Sagnier, Paris, SĂ©guier, CarrĂ© d’art », 2000, p. 40 La Presse, 11 mai 1852. 63 Thierry Chabanne, Les Salons caricaturaux, Paris, RĂ©union des musĂ©es nationaux, Les Dossiers du MusĂ©e d’Orsay », 1990. 64 AndrĂ© Gill, MĂ©moires et correspondance d’un caricaturiste, Bertrand Tillier dir., Seyssel, Champ Vallon, Dix-neuviĂšme », 2006, p. 318. 65 Charles Baudelaire, Quelques caricaturistes français », op. cit., p. 275. 66 Henri Bergson, Le Rire. Essai sur la signification du comique 1940, Paris, PUF, Quadrige », 1989. 67 Charles Baudelaire, De l’essence du rire... », op. cit., p. 254. 68 Gustave Flaubert, Bouvard et PĂ©cuchet, Paris, Gallimard, Folio », 1979, p. 382. 69 Charles Baudelaire, Quelques caricaturistes français », op. cit., p. 273. 70 Ernst Kris et Ernst Gombrich, Principes de la caricature », op. cit. 71 Comme l’écrit Dominique Noguez en paraphrasant la dĂ©finition de la lecture donnĂ©e par Sartre dans L’Arc-en-ciel des humours, Paris, Hatier, 1996, p. 16. 72 Charles Baudelaire, De l’essence du rire... », op. cit., p. 254. 73 Jeanne Favret-Saada, Comment produire une crise mondiale avec douze petits dessins, Paris, Les Prairies ordinaires, 2007.

le roi du rire est dans la lune